logo ville Golbey
Menu
vie locale

11-Novembre : le souvenir ne doit pas s’éteindre

On avait dit « c’est la der des ders », « Plus jamais ça ! ». Et l’on s’est trompé. Lourdement… La Première Guerre mondiale ne fut pas la dernière mais certainement la plus meurtrière. Soixante millions de soldats mobilisés, 10 millions de militaires et 9 millions de civils tués, 21 millions de combattants blessés. 107 ans après la fin de ce conflit mondial (qui eut pour déclencheur l’assassinat, à Sarajevo, de l’archiduc François Ferdinand, héritier du trône d’Autriche Hongrie et de son épouse) et la signature de l’armistice, le sacrifice de ces hommes et de ces femmes pour notre liberté est toujours honoré, dans toutes les communes de France. Et ce devoir de mémoire doit perdurer ; il ne faut pas que cette page horrible de notre Histoire disparaisse de nos mémoires.
À Golbey comme partout, le 11-Novembre fut synonyme de recueillement. Tout d’abord au cimetière, devant le carré militaire 14-18 puis au monument aux morts, en présence des autorités civiles et militaires, des associations patriotiques, de l’harmonie municipale, des sapeurs-pompiers et Jeunes sapeurs-pompiers et d’un large public, après la traditionnelle messe en l’église saints-Abdon-et-Sennen.

Roger Alémani, maire de Golbey, a lu me message de la ministre des Armées, Catherine Vautrin : « Chaque année, devant les monuments aux morts de nos communes, les générations se rejoignent. Unis dans cette mémoire, nous rendons visible l’idéal qui nous tient debout, le sens que nous avons donné à notre Histoire, le projet collectif que nous poursuivons par-delà les tragédies. « Construire un ordre tel que la liberté, la sécurité et la dignité de chacun y soient garanties », selon les mots du général de Gaulle en 1941. Ce projet porte un nom : la République. Qui a donné, à chaque soldat mort pour la France, aussi anonyme soit-il, d’être honoré à la place la plus élevée : celle qu’occupe la tombe du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. En lui s’incarne le sacrifice de tous les morts pour la France, d’hier et d’aujourd’hui, jusqu’à ceux qui, loin de chez eux, sont tombés en Indochine, en Algérie, dans les Balkans, en Afrique, en Afghanistan, au Levant. »


Philipe Clerc, conseiller délégué à la sécurité et à la police, prit ensuite la parole pour lire le message de l’UFAC (Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre) qui rappelait que « Malgré le traité de paix signé à Versailles, le Première Guerre mondiale, qualifiée de « grande » alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut être grand, ne fut pas la dernière, comme tous l’avaient espéré. Dans ce monde incertain, il faut rester conscient de la fragilité de la paix et de la nécessité d’unir toutes les bonnes volontés pour la faire perdurer. »
Après les traditionnels dépôts de gerbes de la municipalité et des associations patriotiques, les élèves des écoles de Beaulieu et Jean-de-la-Fontaine ont déposé des roses rouges avant d’entonner La Marseillaise.
Un vin d’honneur offert par la municipalité salle Barbelouze a ponctué cette cérémonie du souvenir.

Jeunes Sapeurs-Pompiers et sapeurs-pompiers ont, comme chaque année, honoré de leur présence cet anniversaire de l’armistice.

Une commémoration toujours très suivie.

Les enfants de Beaulieu et Jean-de-la-Fontaine ont déposé une rose et entonné La Marseillaise.

Des articles qui vous plairont à coup sûr !
Annuler