Intimiste, le concert décentralisé des NJP (Nancy Jazz Pulsations) le fut incontestablement. Installés au chœur de l’église saints-Abdon-et-Sennen, les deux artistes bénéficièrent d’un cadre particulièrement chaleureux qui magnifia leurs interprétations. Las, le public ne fut pas à la hauteur des espérances puisqu’une cinquantaine de connaisseurs seulement furent au rendez-vous. Ce qui, cependant, n’a pas nui à la qualité du programme proposé :
– Par Théo Charas à la guitare acoustique aux accords blues et folk. Le musicien de 27 ans, avec sa voix grave et hantée, nous a transportés le long du Mississippi. On pourrait croire à un compatriote de Neil Young. Mais en y regardant de plus près, on réalise qu’il s’agit d’un jeune Lyonnais pétri de talent, venu du rock et qui n’a débuté sur scène qu’en 2019.
– Par Gabi Hartmann, auteure, compositrice, chanteuse, guitariste, qui est une étoile en devenir. Sous l’aile de Jesse Harris, le producteur de Norah Jones, Melody Gardot ou Madeleine Peyroux, cette jeune chanteuse parisienne à la voix feutrée vogue avec douceur entre jazz, chansons et musique brésilienne.