« Aujourd’hui, l’actualité alarmante qui nous est diffusée au quotidien par tous les médias, nous interpelle toutes et tous. Et c’est sous le signe de la solidarité avec l’Ukraine que nous plaçons ce quatorzième festival de chant choral. Rêvons et espérons ensemble que la puissance des voix et de la musique, langage mondialement reconnu, puisse un jour être plus forte que les bombes et la folie des hommes. Et je
voudrais avoir une pensée pour la dernière chorale qui s’est produite dans cette salle, le 8 janvier dernier, pour chanter Noël et des chants traditionnels, je veux parler de la chorale ukrainienne Zabava, composée de jeunes originaires du nord de Kiev et qui vivent des moments très difficiles ».
Ce n’est pas sans une certaine émotion que le président des JMF, Jean-Luc Seguin, celui, qui, en 2008, eut l’excellente idée de ce grand rendez-vous musical, portait sur les fonts baptismaux ce quatorzième « bébé ». Une édition 2022 hélas amputée d’une journée puisque les trois chorales prévues le dimanche durent déclarer forfait « à la suite de trop nombreux cas contacts parmi les choristes ». Comme quoi nous n’en avons pas encore fini avec cette satanée Covid qui, deux ans durant, empêcha la tenue du de ce festival dont la dernière édition date de mars 2019…
Mais foin de pessimisme et de sinistrose ! Les chorales, vosgiennes et meurthe-et-mosellanes, le temps d’un week-end, ont retrouvé la scène du centre culturel avec grand plaisir ; pour le nôtre également.
« Chœur d’un soir », sous la direction de Jean-Michel Géhin-Florentin, « Accroch’notes », dirigée par Blandine Catteau, avec Catherine Henry à la flûte et Patrick Lombardini au piano, les jeunes « Madrigales », menés par Élisabeth Renaudin et accompagnés par le pianiste Philippe Klein, vendredi, puis, samedi, « l’Oiseau Lyre », également avec le chef de chœur Jean-Michel Géhin-Florentin, « Chœur Swing », mené par Marie-Hélène François, avec la pianiste Isabelle Rieger et le « Chœur mixte de Faridol », triplement dirigé par Stéphanie Blot, Pierre Tiessen et le pianiste harmonisateur Pierre Emmanuel Kuntz, et associé à l’accordéoniste Nathalie Chorvalli, nous firent voyager. De la grande musique aux chansons contemporaines, en passant par le jazz, la musique du Moyen-Âge ou divers chants traditionnels, tous ces choristes ont ravi leur auditoire et l’on a qu’une hâte : être à l’année prochaine pour le 15e festival. Où seront présentes les chorales qui auraient dû se produire dimanche.
Le festival avait débuté, comme à l’accoutumée, vendredi après-midi avec l’accueil de 250 élèves des cinq écoles primaires et du secteur. « Tous les enfants et, bien entendu, leurs enseignants, ont restitué un travail entrepris depuis janvier ; leur prestation a été d’un haut niveau », appréciait Jean-Luc Seguin. « Et cette quatorzième édition s’est terminée en apothéose samedi avec la présence, sur la scène, des trois chorales du soir, réunies pour un ultime chant en soutien à l’Ukraine avec en toile de fond, sur l’écran installé par ADPS Événements, le drapeau de ce pays martyrisé.
Et, bien sûr, aucun chant russe n’était au programme…
Avant le verre de l’amitié, Jean-Luc Seguin et toute l’équipe des bénévoles remirent, comme la veille, de petits présents aux chef(fe)s de chœurs. Bien mérités.
À noter la présence de Roger Alémani, maire, Laurence Rayeur-Klein, première adjointe, Carole Colin, adjointe à la culture et à l’animation et Gilles Varin, adjoint à la communication et aux relations extérieures. Une municipalité que le maître de cérémonie ne manqua pas de remercier pour l’aide apportée, ainsi que les différents partenaires du festival.
