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Hommage

Des « morts pour la France » qu’il ne faut pas oublier

« En cette journée nationale, la République renouvelle solennellement son hommage aux « morts pour la France » de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. La nation se souvient de toutes les victimes, civiles comme militaires, de ce conflit qui brisa tant de destins et généra tant de violences ».

Laurence Rayeur-Klein a présidé cette cérémonie devant le monument aux morts.


C’était il y a 60 ans… En l’absence de Monsieur Roger Alémani, maire, retenu par ailleurs et excusé, c’est Madame Laurence Rayeur-Klein, première adjointe, qui avait ceint l’écharpe tricolore pour cette commémoration devant le monument aux morts, en présence des autorités civiles (élus golbéens) et militaires (Messieurs le lieutenant-colonel Muller, représentant la délégation militaire départementale, le capitaine Bonnard représentant les sapeurs-pompiers de Golbey) et des associations patriotiques (Thierry Vincent, président de la coordination patriotique de Golbey, Albert Mougel, président des AFN de Golbey et les porte-drapeau en tête).
Ce message de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, nous rappelait ce douloureux épisode, « longtemps nié » qui dura 7 ans et 4  mois. « Près de deux millions d’hommes ont servi nos armes. 70 000 ont été blessés, plus de 25 000 sont tombés pour la France. Hier, ils ont combattu avec dévouement pour nos couleurs, aujourd’hui, ils reposent dans la mémoire nationale. C’est à toute cette génération, celle qui a eu « 20 ans dans les Aurès » que nous consacrons cette journée. À ceux qui y trouvèrent la mort, à ceux qui en revinrent, y ont souffert et en souffrent encore, marqués dans leur chair comme dans leur esprit ».
Dans son message, la ministre déléguée rappelait aussi que « la France n’oublie ni les tourments des civils, ni les rapatriés qui ont abandonné un pays qui était le leur, qui était celui de leur cœur et de leurs ancêtres. Elle sait à quel point les exactions commises à leur encontre, au printemps et à l’été 1962 notamment, puis le déracinement, constituent encore des plaies vivaces. Elle sait également le sort des anciens harkis et de leurs familles qui ont subi de terribles représailles ou qui ont été contraints de quitter leur terre natale.
L’histoire de la guerre d’Algérie est celle d’une déchirure, d’une blessure non-cicatrisée, de drames familiaux, personnels, d’un enchevêtrement de destins bousculés, parfois brisés ».

Comme les grands conflits mondiaux, celui qui fit tant de dégâts de l’autre côté de la Méditerranée ne doit jamais être oublié…

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