Comme chaque année à pareille époque, les mamans sont à la fête. Une reconnaissance qui ne date pas d’hier puisque c’est le 16 juin… 1918 que fut célébrée la première « journée des mères ». Cela se passait à Lyon, à l’initiative du colonel de Lacroix-Laval. Un an plus tard, le 15 août 1919 était lancé le projet d’une « journée des mères de familles nombreuses ». Un projet proposé au ministre de l’Intérieur mais qui n’aboutit pas. Ce qui n’empêcha pas des célébrations locales. Il fallut attendre le 20 avril 1926 pour voir la première cérémonie officielle avec remise des médailles de la Famille française. Et le 24 mai 1950, le Président de la République, Vincent Auriol, signait le texte de loi instituant la Fête des Mères. Fermez la parenthèse.
À Golbey, « depuis une dizaine d’années, nous avons pris l’habitude, à l’occasion de cette célébration, de réunir les mamans ayant eu un bébé au cours de l’année précédente », précisait Laurence Rayeur-Klein, première adjointe, en charge des affaires sociales.
C’est elle, représentant Monsieur le maire, excusé, qui se chargea de cette sympathique réunion, en présence de Camille Zeghmouli, adjoint aux affaires scolaires, Lydia Barrat, adjointe au service de la population et de la démocratie et Gilles Varin, adjoint à la communication et aux relations extérieures. En présence, surtout, de nombreux parents et enfants réunis salle Barbelouze.
Pourtant, « si Golbey a comptabilisé 66 naissances en 2023, contre 75 en 2022, depuis plusieurs années, à l’instar du département et de la France, la courbe des naissances est en baisse, notait la première adjointe. C’est quasiment 40 naissances de moins qu’il y a 10 ans, pour notre commune. Cela devient inquiétant ». Et d’ajouter : « La Ville de Golbey met tout en œuvre pour accompagner au mieux les familles. À l’occasion de la naissance de votre enfant, le CCAS va verser une prime de 50 euros, versée sur un compte ou livret ouvert à son nom ».
Avant de récompenser les parents méritants, Laurence Rayeur-Klein rappelait tout ce qui est fait pour nos « chères têtes blondes » : « La Ville accueille une quarantaine d’assistantes maternelles, la crèche « Premiers Pas » gérée par la CAE, d’une capacité de 40 places (60 en 2025), une halte-garderie au sein du centre social Louise-Michel, 4 écoles maternelles et 3 écoles primaires avec une garderie le matin dès 7 h 30 et le soir jusqu’à 18 h 30. Lors de la pause méridienne, les enfants peuvent bénéficier de services périscolaires variées avec intervention d’une conseillère numérique ou d’associations sportives ou culturelles. Au-delà de l’école et du périscolaire, nous accompagnons également les familles en extra-scolaire puisque le CCAS participe, pour toutes les familles et en fonction de leurs revenus, au financement des centres aérés et des colonies (…) Maman, papa, vous n’êtes pas seul(e)s. Vous pouvez compter sur nous, comme vos petits peuvent compter sur vous ».
Régis Royer, papa méritant
Cette fête des Mères est généralement couplée avec la remise de la médaille de l’enfance et de la famille. Qui récompense les personnes ayant élevé 4 enfants ou plus. « Cette année, ce n’est pas une maman que nous honorons mais un papa, annonçait Laurence Rayeur-Klein. C’est monsieur Régis Royer qui reçoit la reconnaissance de la nation, symbolisée par un diplôme et une médaille car vous, qui avez perdu votre épouse il y a deux ans, avez su élever dignement et avec beaucoup de courage vos six enfants : Sandra, Kelly, Stacy, Mike, Shannon et Ashley ».
Une juste récompense. Comme celle décernée aux bambins de 2023, présents à cette cérémonie. Bienvenue donc à Émy, Élouan, Nino, Barnabé, Hugo, Luna, Ambre, Amina, Kassim, Lily, Éness, Rose, Lilio, Jaya, Marceau, Louis, Aya, Giorgia, Imran, Nayla, Kayden, et Juliette.