8 mai 1945… Une date à jamais gravée dans le marbre. Une date que nous ne devons pas *oublier, effacer de nos mémoires. 8 mai 1945… La fin de la barbarie, de la folie d’hommes qui ont mis le monde à feu et à sang pour assouvir leur soif de pouvoir et qui n’ont laissé derrière eux que la mort. Mais qui ont trouvé, sur leur route mégalomaniaque, des hommes et des femmes avides, eux, de liberté, sacrifiant leur vie pour faire tomber bourreaux et tyrans.
C’est pourquoi, chaque année, la France se souvient. Chaque ville, chaque village honore celles et ceux qui ont combattu pour un monde libre.
Lundi, la population golbéenne, les associations, les élus, avaient investi la place Jean-Alémani, prouvant que le devoir de mémoire n’est pas un vain mot dans le chef-lieu de canton.
Roger Alémani, le maire, entouré des autorités militaires, a alors lu le message de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’État aux Anciens Combattants et à la Mémoire) : «… Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération, et la fierté d’avoir vaincu.
Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.
Souvenons-nous du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.
Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté ».
Puis, Monsieur Pierre Golly a succédé au premier magistrat de la commune pour relayer le message de l’Union Française des Associations de Combattants et Victimes de Guerre (UFAC) : « Nous célébrons aujourd’hui le 78e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie. La France était présente aux cotés des Alliés à l’acte qui consacrait la fin des combats sur le front ouest de la Seconde Guerre mondiale, la Paix s’établissant définitivement le 2 septembre 1945 avec la capitulation du Japon. Aujourd’hui, et depuis fin février 2022, la guerre enflamme les portes de l’Europe, comme si la cruelle comédie du monde était infinie. Malheureusement ce conflit a été déclenché par l’un des alliés de 1945, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, en violation du droit international. Alors que nous pensions ces images
définitivement proscrites, c’est à nouveau le triste cortège des morts, des réfugiés avec la détresse humaine et les destructions, avec des risques considérables d’une amplification ou d’une extension dont les conséquences potentielles seraient terribles. La Seconde Guerre mondiale a été la plus meurtrière de tous les temps. Souvenons-nous de tous les sacrifices consentis pour retrouver la Liberté. Rendons hommage aux Combattants, aux Résistants, aux Déportés et aux Prisonniers ».
La chorale de l’Union musicale et l’orchestre d’harmonie ont participé à cette cérémonie, tout comme les Cadets de la Défense, une délégation des pompiers du SDIS, les Jeunes Sapeurs-Pompiers et les élèves des écoles de Beaulieu et Jean-de-la-Fontaine qui ont remis une rose au pied du monument aux morts, après les traditionnels dépôts de gerbes.