Six ans à l’institut du Beau Joly à Mirecourt, deux à l’Institut médico éducatif de Fontenoy-le-Château (comme chef de service) : la jeunesse, le médico-social, Joël Durst connaît. Alors, pour cet éducateur spécialisé de 37 ans, natif de Saint-Dizier, la place de directeur au centre social Louise-Michel, après le départ d’Anne Ramillon, lui tendait les bras…
« J’ai eu écho de cette ouverture de poste ; c’était, pour moi, une belle opportunité, un beau challenge. Et puis, la notion de projet m’intéresse ».
Naturellement, pas question de révolutionner la structure du président Nicolas Midon. Ce que veut avant tout Joël Durst, c’est poursuivre le travail déjà accompli. Mais pas que…
« Je vais reprendre point par point le fonctionnement de la structure, redonner des directives aux équipes. Il faut évaluer les besoins du quartier, le dynamiser, trouver le support technique pour inviter les habitants à sortir de chez eux et à participer aux activités que le centre propose. Bien sûr, la Covid a longtemps contraint les gens à rester chez eux. Notre mission est donc de leur permettre de se retrouver de nouveau ».
Pour ce faire, pour lutter contre l’isolement qu’a accentué la pandémie, pour faire revivre le quartier, Joël Durst a des idées. Qu’il partage bien sûr avec l’équipe dirigeante et les animateurs.
« Nous devons cerner les besoins des habitants et, partant de là, proposer plus d’activités. Mais, proposer, c’est bien, encore faut-il que les familles aient accès à l’information. Elles connaissent notre site mais pas forcément toutes les activités du centre. La halte-garderie est un bon support ; il nous donne la possibilité de discuter, d’échanger avec les parents ».
L’échange en direct est, effectivement, un excellent moyen de faire passer le message. Mais Joël misera, bien sûr, sur les différents supports de communication dont il dispose : ceux de la mairie, la presse, la distribution d’affiches, de flyers entre autres. Tout pour mettre en avant l’ensemble des activités ou ateliers existants (couture, cuisine, guitare, dessin, français, langues étrangères, aquagym, football, danse, cartonnage, informatique, théâtre, yoga). Sans oublier l’aide aux devoirs, en liaison avec les enseignants de Jean-de-la-Fontaine, les mercredis récréatifs, l’accueil pendant les vacances et les colonies de vacances (à Port Leucate en juillet cette année, une semaine à Bouzey.
Mais, du côté de la rue Louis-Blériot, comme à l’annexe des Blancs-Champs, Louise-Michel ne s’arrêtera pas là. Un projet sur Harry Potter et un autre autour des JO de Paris 2024 sont aussi dans les tuyaux. Ainsi qu’une participation à la fête du papier (15 mai, au centre culturel).
Comme le précisait Nicolas Midon : « Il faut essayer de toujours innover, de faire adhérer les gens du quartier mais également de trouver les bénévoles pour nos projets ».
À Louise-Michel, tout le monde est sur le pont. Dirigeants, animateurs, bénévoles ont un leitmotiv : valoriser leur quartier, apporter aux familles, aux enfants, de quoi éclairer leur quotidien. Par des actions qui ne pourront que fédérer.
