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Patrimoine

Le fort de la Grande Haye à l’heure américaine

Le fort de la Grande Haye fait partie de notre patrimoine golbéen. Construit entre 1882 et 1884 à l’initiative du général Séré de Rivières, après la guerre de 1870, la Grande Haye faisait partie des 17 fortifications de la place forte d’Épinal.
Comme chaque année, l’édifice militaire est mis à l’honneur à l’occasion des journées du patrimoine. Une fois encore, donc, l’association « En avant la Grande Haye » et la société des fêtes se sont unies pour animer le fort. Avec des visites conduites par Sébastien, des jeux de tir pour les enfants (mais pas que…), un repas, « le rata du soldat », servi par les bénévoles des deux associations, au sein d’un camp américain reconstitué, la fameuse dictée (corsée) dirigée par notre instituteur Camille et des balades en engins militaires d’époque.

Un groupe de copains et de passionnés, pour entretenir le devoir de mémoire.

C’est une dizaine de jeeps et Dodge qui avaient investi le fort où trônait également une superbe maquette d’un « Corsair » (le Chance Vought F4U), avion de chasse de l’armée américaine, rendu célèbre grâce à la série télévisée « Les Têtes brûlées ». Un travail remarquable, au 1/10e, réalisé par les membres de la société des fêtes.
À l’issue de la journée de dimanche, tous les véhicules ont effectué une sortie en convoi, traversant Uxegney et Golbey avant de revenir au fort. Au moment où fut annoncé le palmarès de la dictée. C’est Chantale Léonard qui s’est montrée la plus perspicace et attentive, devant Marie-Hélène Daniel et Michelle Bauche. Mais où donc étaient les hommes ?

Les bénévoles ont assuré l’intendance.

Le texte de la dictée (qui rend fou) : « Monsieur Lamère a épousé Mademoiselle Lepère. De ce mariage, est né un fils aux yeux pers* (*pers = entre vert et bleu). Monsieur est le père, Madame est la mère. Les deux font la paire. Le père, quoique père, est resté Lamère, mais la mère, avant d’être Lamère, était Lepère.
Le père est donc le père sans être Lepère, puisqu’il est Lamère et la mère est Lamère, bien que née Lepère. Aucun des deux n’est maire. N’étant ni le maire ni la mère, le père ne commet donc pas d’impair en signant Lamère.
Le fils aux yeux pers de Lepère deviendra maire. Il sera le maire Lamère, aux yeux pers, fils de Monsieur Lamère, son père, et de Mademoiselle Lepère, sa mère.
La mère du maire meurt et Lamère, père du maire, la perd. Aux obsèques, le père de la mère du maire, le grand-père Lepère, vient du bord de mer et marche de pair avec le maire Lamère, son petit-fils. Les amis du maire, venus pour la mère, cherchent les Lamère, ne trouvent que le maire et Lepère, père de la mère du maire, venu de la mer, et chacun s’y perd ! »

Camille Zeghmouli (à gauche), en compagnie des lauréates de cette dictée pas comme les autres.


Un grand coup de chapeau à tous les bénévoles pour ce week-end parfaitement réussi, en présence du maire Roger Alémani, des adjoints Laurence Rayeur-Klein, Camille Zeghmouli, Gilles Varin et de Thierry Vincent, conseiller municipal.

Une magnifique reproduction d’un « Corsair » (avec bruitage, s’il vous plaît !)

Animations et reconstitutions

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