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vie locale

Et pendant ce temps-là…(6)

Les associations sont au point mort. La Covid a mis en sommeil toutes (ou presque) les associations, qu’elles soient sportives, culturelles, de loisirs ou patriotiques. Mais est-ce pour autant que toutes et tous, responsables et adhérent(e)s, restent les bras croisés en attendant que cela se passe ? Bien sûr que non ! Le monde associatif continue de vivre. Sous une forme différente, certes, mais l’électrocardiogramme est loin d’être plat. Car si le lien social que nous chérissons tant, dont nous avons tous besoin, manque, les membres, les dirigeant(e)s ne sont pas aux abonné(e)s absent(e)s.
Alors, comment vivent-ils ce confinement, ces retrouvailles virtuelles ? Nous avons fait le tour des associations golbéennes pour qu’elles nous parlent ce cette situation forcément compliquée. En attendant des jours meilleurs…

Vosges napoléoniennes : le temps de la lecture

En cette période incertaine, cette pandémie qui continue à sévir, même en l’absence de programme précis, aux Vosges napoléoniennes, les informations ne manquent pas. Thierry Choffat, son président, nous en dit plus…
« Chaque mardi, de 14 h 30 à 18 h, vous pouvez aller visiter l’exposition sur Jean-Baptiste Barrès, Vélite de la Garde Impériale, à Charmes, Maison des Loups. 19, rue Maurice Barrès. 
Nous avons réussi à organiser notre traditionnelle cérémonie en hommage au général Drouot, au cimetière de Préville de Nancy. Merci à tous ceux qui sont venus y participer, aux porte-drapeaux, aux reconstitueurs, aux adhérents… Merci à Jean-Michel Guyot pour ses photos.
Beaucoup de livres paraissent. Pas un jour sans qu’en cette année Napoléon, un ou plusieurs ouvrages sur le sujet soient publiés. Je privilégierai ici les ouvrages écrits par des membres des Vosges napoléoniennes.
Je vous avais déjà parlé de celui de Yannick Guillou,« Napoléon et l’Empire ottoman ». Déjà biographe de deux généraux, Haxo et Travot, il publie chez Edhisto (maison d’éditions lorraine dont le responsable Yann Prouillet, est également aux VN). L’auteur traite ici des relations entre la France et l’Empire Ottoman durant le Premier Empire. Parfois allié, parfois ennemi, souvent neutre, ce grand ensemble qui rassemble l’actuelle Égypte, la Turquie, mais la Syrie, la Roumanie, la Bulgarie ou la Grèce, aurait pu être un allié important dans la lutte contre l’Angleterre et la Russie.
Le livre (489 pages, 21 euros) vient de sortir. Je vous le conseille d’autant plus facilement que Yannick Guillou m’a demandé d’en faire la préface. 
Christophe Bourachot sort lui« Avec Napoléon à Sainte-Hélène (1815-1821) ». Il s’agit de témoignages, français et anglais, sur le dernier exil de Napoléon. Confiné sur cette île lointaine, l’Empereur se confie. Le lecteur y suivra le quotidien des dernières années de Napoléon. Une belle idée en cette année de bicentenaire.
Edition de l’Artilleur. 25 €
Fabrice Delaître publie »L’honneur retrouvé du général Partouneaux après la Bérézina ».
Ceux qui sont déjà venus avec Est’Capade en Biélorussie connaissent bien cet épisode. Partie de Borisov, la 12e division d’infanterie doit assurer l’arrière-garde de la Grande Armée en train de passer les ponts de la Bérézina. Elle longe la rivière en vue d’arriver à Studianka et de franchir ensuite l’obstacle sur les ponts. Mais Partouneaux et la 30e brigade de cavalerie du général Delaître, encerclé de toutes parts par des forces russes largement supérieures numériquement, est contraint de se rendre. Dans son 29e bulletin, Napoléon sera très sévère pour Partouneaux. L’ouvrage revient sur cette histoire de la Bérézina qui, contrairement à la légende, fut une victoire. Surtout, il rétablit la vérité quant au sacrifice des soldats de cette arrière-garde qui se battirent vaillamment. 
Historic’One. 25 €.
Et pour finir, une excellente nouvelle. Pour le bicentenaire de la mort de Napoléon, Antonio Gacia sort une image d’Épinal sur Napoléon intitulée « L’héritage » (35 €).

Après ses éditions des Images «La Grande Guerre» (en 2018) et «La vie de Charles de Gaulle» (en 2020), voici donc un bel hommage pour marquer le Bicentenaire de la mort de l’Empereur et en souvenir du grand stratège militaire, mais aussi du créateur de la France contemporaine (Code Civil, Conseil d’État, Légion d’Honneur, Préfets, Bourse de Paris, Lycées, grands travaux, etc.) ».

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