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vie locale

Louise-Michel : la Covid ne l’arrête pas !

Les temps sont durs pour les associations… La Covid met à mal tous les projets. La convivialité est aux abonnés absents, nombre d’activités sont en sommeil… Mais la vie ne s’arrête pas pour autant. Responsables et animateurs continuent à travailler, à proposer.

De gauche à droite : Hubert Andreux, Anne Ramillon et Nicolas Midon (photo CA).


Au centre social Louise-Michel, Nicolas Midon le président et Anne Ramillon la directrice, qui ont, en fin d’année dernière, repris les rênes de la structure, sont toujours là pour accueillir les enfants. Même si l’entité de la rue Louis-Blériot et son annexe des Blancs Champs, rue Schuman, ne connaissent pas l’effervescence qui fut leur avant cette satanée pandémie, elles ouvrent toujours leurs bras aux familles et à leurs progénitures. Mais les temps sont durs, il ne faut pas se le cacher…
« À cause de cette crise sanitaire, on ne peut que se projeter ; on ne peut pas proposer cent pour cent de ce que l’on a, déplore Nicolas. Mais pour ce qui est de notre mission d’accueil des enfants, le périscolaire, la garderie, là, nous sommes dans les clous ».
« La Covid ne nous affecte pas dans ce rôle, renchérit Anne Ramillon. Le mercredi, nous accueillons une centaine d’enfants en périscolaire. Il en est de même après la classe avec l’aide aux devoirs qui concerne les écoliers et collégiens, du CP à la 3ème. Nous les gardons jusqu’à 18 h 30. Pour les devoirs mais également pour des activités ludiques. Là, nous sommes dans la continuité ; c’est le socle de notre structure. La halte-garderie fonctionne au Haut du Gras et aux Blancs Champs, pour les enfants de 3 mois à 5 ans. La Covid n’empêche pas ce service de fonctionner comme d’habitude ».
« Nous essayons de répondre aux besoins des parents et des enfants, enchaîne le président, de trouver des activités, les mercredis et lors des vacances, qui collent aux consignes sanitaires. Comme, par exemple, la sortie poneys ou, en partenariat avec l’ESG, l’initiation au football ».

« Construire avec la population et les acteurs locaux »

Les adultes ne sont pas oubliés à Louise-Michel mais là, cela devient plus compliqué. « La crise a stoppé les activités sociales (parentalité, soutien aux familles « en difficulté ») que nous proposons d’ordinaire, en salle ou en soirée mais nous espérons reprendre au mois de mai, nous dit la directrice. Dès que nous le pourrons, nous repartirons ». « Le lien social manque, c’est indéniable, reprend Nicolas. Il y a donc une attente de la part de notre public. Nous devons donc rester opérationnels, préparer nos actions de cet été, les séjours vacances, les colos. Il ne faut pas qu’il y ait de latence entre les propositions et les réalisations ».
Nous l’avons dit : la vie associative ne s’arrête pas avec le virus. À Louise-Michel comme ailleurs. « Nous avons des idées innovantes, explique Anne, mais il y a des trous dans la raquette. Nous voulons ouvrir davantage le centre, notamment en direction des personnes qui n’y viennent pas. À nous de trouver les solutions pour aller vers elles ; nous devons toujours concilier le culturel et le social, éviter des « clubs trop fermés ». Il nous faut, par exemple, développer l’annexe sur les Blancs Champs qui, actuellement, est plus une garderie qu’un centre complet ».
Et Hubert Andreux, le vice-président, d’abonder : « Pour notre projet social, il faut demander à la population de nous faire part de ses besoins. Il faut créer l’envie ; par une fête, une bourse d’échanges, par le biais d’un questionnaire. Il faut associer les gens, construire avec la population et les acteurs locaux ».
« Cette population doit être actrice de la fête,
conclut le président Midon. Le centre serait là plus en appui mais ce sont les parents qui seraient partie prenante dans les actions entreprises. Pour avancer dans nos actions, nous pouvons être en lien avec différents centres sociaux. Mais ne pas dupliquer ce qui se fait par ailleurs. Nous devons nous démarquer, trouver le juste milieu ».
La Covid ne freine pas Louise-Michel. Tout juste l’oblige-t-elle à composer avec. Mais en aucun cas elle ne fera baisser les bras à son équipe dirigeante et à tous les animateurs. Qui n’ont qu’une mission : répondre aux attentes des familles et des enfants, leur offrir une foultitude d’activités variées. Revenir à la « vie d’avant ». Tout simplement.

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