Noël… Période qui fait rêver petits et grands. Période enchantée que chacun attend impatiemment. Car c’est l’époque des cadeaux déposés au pied du sapin par ce gros bonhomme en rouge et blanc. L’époque chaleureuse des retrouvailles familiales, des bons repas partagés et animés…
Mais cette année, les fêtes de Noël ont un goût particulier. 2020 a rompu le charme. Un satané virus a plombé l’ambiance, condamné les effusions, restreint les cercles familiaux.
Et chacun de rêver au temps d’avant, en croisant les doigts pour qu’il revienne vite.
Mais cela n’a pas empêché la société des fêtes d’offrir, aux Golbéens, son marché de Noël. Moins étoffé que par le passé, certes, mais comme elle avait l’autorisation (en respectant gestes barrières, port du masque obligatoire, sens de circulation) d’installer les traditionnels chalets, l’association a apporté, au cœur de la ville, une animation bienvenue dans ces temps perturbés.
La petite place entre mairie et église a donc abrité, le temps d’un week-end, 17 chalets pour des expositions de travaux artisanaux du plus bel effet. Un chalet abritait même une écrivaine, Axelle Lemagny, qui présentait ses deux romans « « Les Fées du Hasard » et « Mademoiselle Tout le Monde ».
Mais, bien sûr, pas de stands de consommation immédiate. Vin chaud, chocolat, marrons, crêpes ou autres gaufres n’avaient donc pas droit de cité sur ce marché de Noël. Qui a tout de même attiré les Golbéens. Les enfants surtout qui purent apprécier un lutin jongleur et côtoyer le célèbre Chase de la Pat Patrouille ainsi qu’un des rennes du père Noël.
Le gros bonhomme avait d’ailleurs son stand sur le marché et il put récompenser les lauréats du concours de dessin organisé par
la SDF : « Dessine un moyen de locomotion pour le père Noël ». 74 enfants ont joué le jeu et ce sont Adrien Toulon, chez 4-6 ans et Louane Lévêque, chez les 7-10 ans qui ont décroché le premier prix. Louane a reçu un coffret de la Reine des Neiges et Adrien une boîte de Lego.
Une fin d’année dans la joie pour tous, petits et grands, les organisateurs et les exposants, sevrés de manifestations depuis plusieurs mois.